Pardon, à Bangkok !!
19h30 heure locale (13h30 à Paris). Ça y est, on pose les pieds à Bangkok !
Bus ? Pas le temps d’en trouver un, on se fait accoster par des dizaines de chauffeurs de taxis !!! Taxi alors. Aéroport BKK direction Khao San Road, un quartier hyper touristique de Bangkok (à ce moment-là j’en savais encore rien).
Boum!!! Ou un truc du genre, une grande explosion en tout cas. Comment décrire « seulement » avec des mots cette ambiance que tu te prends en pleine face au moment de descendre du taxi dans le quartier de Khao San?
Ca grouille, ça crie, ça négocie, ça vend… Bien plus de touristes que de thaïlandais. Des sonos tous les 10 mètres qui diffusent un son techno « facile », mélangées aux vendeurs ambulants de bouffe accompagnés de leurs chariots à roulettes.
On se fait constamment accoster pour nous vendre de tout mais surtout n’importe quoi, de la bouffe, des T-shirt, des tongs, des smoking taillés sur mesure (si si!), les derniers casques à la mode de Dr Dre, du pussy ping-pong… du quoi? Du pussy ping-pong, mais oui tu sais, on est en Thaïlande ce pays où, quand avant de partir t’en parle, t’a une chance sur deux pour que la personne en face de toi te dise avec un sourire en coin et en te fixant droit dans les yeux: « tourisme sexuel ? »…
J’en reparlerai certainement plus tard, ne voulant pas m’arrêter à ma toute première impression que je vous donne quand même :
Glauque, flippant, crade, fou, excitant, dégoutant… triste ? Oui triste, tout simplement.
Triste de voir deux occidentaux de 23-28 ans, pourtant pas moche, dans un bar, intimidés par deux thaïlandaises du même âge très sûres d’elles, le tout autour d’une partie de billard qui rassurera certainement leur conscience, en se disant qu’ils ne sont pas là juste pour baiser celles qu’ils n’auraient pas eu le courages de draguer chez eux.
Triste de voir un cinquantenaire essayer de retrouver sa jeunesse à travers les caresses précises d’une fille qui aurait pu être la sienne…
Triste de voir ces blancs essayer d’assouvir leur désir en supprimant le chemin qui y mène… Là est peut-être une des raison, notre habitude de chercher le bonheur sans effort…
Le recul, le voilà, parce que forcément les avis divergent:
Alors évidemment, avec un peu plus de distance et arrivé dans la campagnes thaïlandaise, là où les LadyBar, en moins grand nombre, existent aussi, ajoutez à ça des explications données par différentes personnes et quelques discussions avec les nanas en question qui n’ont en effet pas l’air malheureuses, mais ont dans tous les cas un voile devant la tête du fait de leur éducation dans un pays où la prostitution est un fait, on peut alors accepter l’idée que, pour certains, la Thaïlande n’est qu’un simple Disneyland du sexe…
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