Mon voyage à vélo est définitivement derrière moi. J’ai transpiré une dernière fois à Siem Reap sur un vélo de location le temps de visiter les temples d’Angkor.
A moi les tuk-tuk, moto, taxi, bus, train, avion, puis en Inde les auto-rickshaw et surtout les trains en classe sleeper pour d’interminables voyages.
Du temps pour bouquiner, écouter de la musique, observer le paysage, discuter avec le voisin de siège mais aussi dormir, se reposer jusqu’à ce qu’une position trop inconfortable ne force à bouger un peu, à s’étirer et faire recirculer le sang.
Il est 7h30 quand je fais mes adieux à Raff. Le bus vient me récupérer devant la guest house, j’y rencontre Sylvain, un français qui n’en est pas à son premier voyage.
On roule jusqu’à la frontière à Poipet où on remplit les paperasses devenues habituelles. Pas de corruption ici ni de visa, seulement un tampon qui m’offre 15 jours de droit de territoire en Thaïlande, bien assez, mon avion décolle dans deux jours de Bangkok. Ensuite on prend un mini van, ceux qui roulent bien trop vite…
Bangkok ! Encore elle, la chaotique et très vivante capitale. On y arrive alors qu’un éblouissant coucher de soleil se reflète dans les nombreuses tours vitrées de la ville.
Je disais de Phnom Penh qu’elle est plus petite que Bangkok, j’ai été modeste, Phnom Penh est un village comparé à Bangkok ! Ici les tours ont poussé comme des champignons, sans grande logique elles côtoient des maisonnettes aux toits rouges et parfois un temple brillant de sa parure d’or, qui contraste avec ces constructions plus modernes.
Les parcs et les arbres sont omniprésents et cassent quelque peu l’aspect grisâtre que la capitale aurait sans eux.
J’y passerai deux nuits et un jour. On prend une chambre dans la même guest house qu’il y a trois mois avec Romain mais avec Sylvain cette fois. Il repart en même temps que moi, en avion aussi mais pour le sud de la Thaïlande, Krabi, une ville réputée pour ses spots d’escalade qui surplombent la mer.
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